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Soudage des alliages d’Aluminium

Les alliages d’aluminium de série 1000, 3000, 5000 et 6000 se soudent à l’arc, sous atmosphère inerte.
L’argon, l’hélium et un mélange de ces deux gaz sont utilisés. Il y a deux techniques :
avec électrode réfractaire (TIG) et avec électrode consommable (MIG)


Il faut en outre choisir le bon métal d’apport :

Des procédures de soudage sont à respecter pour garantir le résultat. En dehors du choix du métal d’apport, il faut assurer :

• La préparation de surface :

l’aluminium liquide a une capacité d’absorption de l’hydrogène d’autant plus grande que la température est élevée. Cet hydrogène peut provenir de la décomposition dans l’arc électrique des lubrifiants de laminage, de mise en forme ou d’usinage, de l’eau de condensation sur le métal, sur le fil d’apport et enfin de l’humidité dans l’air. Il est donc nécesssaire de dégraisser le métal avec un solvant avant soudage et d’éviter tout apport d’humidité (stockage et soudage avec les mêmes conditions hygromètriques, à l’abri, hors intempéries).

• La préparation des bords et l’accostage :

les accostages devront être soigneusement ajustés, il faut éviter les dénivellations qui peuvent provoquer un déséquilibre thermique entre les surfaces de soudage. Ce déséquilibre, lors du refroidissement, amènerait un voilage des pièces et l’apparition de contraintes internes pouvant aller jusqu’à la fissuration du cordon.

• Les contrôles :

ils ont pour but d’évaluer la qualité d’un joint soudé, et en particulier, de la situer par rapport à un niveau admissible de défauts définis. En fabrication, on pourra effectuer des contrôles non destructifs, aux rayons X et visuels par ressuage. Il sera aussi interessant de réaliser des essais destructifs sur quelques témoins de fabrication.